Moi, Blair Waldorf…
J’étais anéantie, même plus qu’anéantie, détruite serait le mot le plus approprié pour décrire ce que j’étais à présent. Me faire ça, à moi, Blair Waldorf. J’avais crus qu’en ouvrant mon cœur à la personne qui m’était la plus chère, j’allais être enfin heureuse… Mais les sentiments détruits tout… L’amour n’est pas fait pour Blair Waldorf.
Après avoir passé 1 mois à me terrer dans ma chambre, j’étais enfin prête, prête pour tirer un trait sur lui, rien que de penser à lui, me fait encore mal, comme si le trou qui était au milieu de ma poitrine se rouvrait un peu plus à chaque fois qu’il me vient à penser à lui. Mais il n’est plus question de lui, à présent, et même pour le reste de ma vie, qui se fera sans lui…
« bip », « bip », « bip »
« Allo?!, Oh S., oui… écoute ça ne t’ennuie pas si je te rap… mais… t’en ai vraiment sûr?…d’accord… Je fais ma valise et j’arrive, rendez-vous chez toi à 18h?!…Je dois y aller, à tout à l’heure… »
C’était Serena, elle part pour Paris… avec moi bien sur, et elle tenait vraiment à ce que je sois de la partie. Rien que elle et moi, Serena et Blair, Blair et Serena, B. et S., les 2 meilleures amies, tout redeviendra comme avant… Rien de mieux pour repartir à zéro.
J’avais la tête ailleurs comme d’habitude… mais là c’était différent, je ne savais vraiment pas quoi emmener!
« - Dorota, criais-je,
- Oui, Miss Blair, s’empressa-t-elle de me répondre
- Aide-moi à choisir ce que je peut emmener! Ordonnais-je
- Bien sûr!! Miss Blair part?
- Oui, elle part, et compte bien en profiter sans… bref peu importe…
- Sans Mister Chuck vous voulez dire…
- Dorota, je t’ai demander de ne plus jamais prononcer ce prénom chez moi, surtout en ma présence!!!!!!!! Hurlais-je
- Désolé, miss Blair, j’avais oublié… dis-t-elle d’un ton gêné
- Tâche de ne pas oublier la prochaine fois!! »
Il eut un silence… un long silence.
Son prénom résonnait encore dans ma tête, pourquoi faut-il qu’il soit toujours présent dans ma vie, malgré le mal qu’il m’a fait… Je ne peut plus, et je ne veux plus souffrir à cause de lui… plus jamais… A près tout je suis Blair Waldorf, la fille qui n’a peur de rien…
« - C’est bon, ma valise est prête, je part, je rejoint S. chez elle.
- Miss Blair, où partez vous?
- À Paris, dans la plus belle ville du monde, après New York bien sur…
- Je peux venir avec vous, chez les Van der Woodsen?
- Pour Vanya, je suppose?!
- Je peux alors?
- Dorota, j’ai besoin de vous, il faudra bien quelqu’un pour porter mes valises, dis-je avec un grand sourire »
Le taxi nous déposa en face de la porte du hall d’entrée du bâtiment où habite S.
« Ding », je sortais à peine de l’ascenseur, que S. me sauta dessus!
« - Je suis trop impatiente! Mais… où son tes valises?!
- Dans le hall avec Dorota et Vanya,
- Ah! Viens, suis moi, allons dans ma chambre, je dois finir mes valises.
- Tu ne pensais tout de même pas, que je n’allais pas venir?!
- Sans te mentir, au téléphone, tu m’avais l’air changée, et préoccupée, alors tu devines bien que c’était une surprise pour moi que tu acceptes! Dis-telle, gênée.
- Préoccupée, moi, voyons ce n’est pas possible, je suis tellement contente que tu m’ai demandé au lieu de partir comme l’année derrière avec Carter, alors tu pense bien que je suis émue que tu es pensée à moi, cette fois-ci!! Lançais-je
- Très drôle!!!
- Tu es toute seule chez toi? Lily n’est pas là?
- Euh, non, elle est partie… euh…, dit-elle en ne savant pas vraiment comment formuler sa phrase. Ce qui fit comprendre qu’il se passait quelque chose…
- Quoi?! Qu’est-ce qu’il y a?
- Tu m’avais dit de ne plus jamais prononcer son prénom, alors je cherche, comment dire, un synonyme…
- Menteur, Lâche, trompeur, euh voyons voir ce qu’il y a d’autre, euh… je peut être vulgaire si tu veux…
- Blair, arrête, ma mère est partie à l’Empire Hotel, voir si il s’y cache, elle voudrait lui parler à propos de Bass Industrie.
- Gossip Girl ne t‘envoi plus de message ou quoi?? Il est à Prague en ce moment…met toi à la page!!
- Oui je sais, et malheureusement, elle n’a pas oublié mon numéro de téléphone!! Mais il devait revenir hier ou aujourd’hui.. »
Voyant que je ne savais quoi répondre et que ça me perturbais de parler de lui, elle changea de sujet.
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Cela faisait 2 jours, que l’on étaient arrivées à Paris, et à vrai dire je me sens un peu comme chez moi, ici, loin de tout…
« - Eh, B., ça te dit, de venir faire du shopping avec moi, histoire de te… changer les idées?
- Pourquoi, me changer les idées? Mes idées vont très bien, merci de te soucier d’elles!!
- B., je ne suis pas dupe, tu ne peux pas rester comme ça, et faire semblant que tout va bien… Admet-le!
- S., tes sources sont infondées, et même si elles l’étaient, je compte pas partager mes émotions, mais je vais bien…
- Mais, B. je suis là, et je serai toujours là, tu as besoins de moi, et je le sais, je vois ces choses là, surtout quand ma meilleure amie ne va pas bien. »
Je ne savais pas quoi dire, elle avait raison, mais je ne pouvais en parler, lui en parler, ce serait comme si ma souffrance était réelle, or je veux avancer, je n’ai pas besoin de ça pour y arriver.
« écoute, si tu ne veux pas venir, ne viens pas, mais je ne compte pas te supplier, B., tu le sais je ne suis pas comme ça! Mais si tu veux vraiment me prouver, que comme tu le dit, tu vas bien, ne reste pas les bras croisés.
- Mais, je vais bien!!!
- Alors je ne m’en fais pas! Tu ne veut donc toujours pas venir, faire du shopping avec ta meilleure amie, comme avant?
Je devais y aller, et puis après tout je suis à Paris!
-D’accord, je viens!
-Oh! merci B., vraiment, merci…
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